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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 14:08

Crains-le-pire.jpg

Polar ? Thriller ? Roman d’aventures ? Un mélange des trois, sans doute, comme l’étaient les deux premiers romans de Linwood Barclay que j’ai lus et que j’ai beaucoup aimés. Comme dans les précédents opus, le héros est un personnage à priori quelconque, très banal, qui pourrait être aussi bien vous ou moi, qui s’exprime à la première personne et qui s’embarque dans une aventure hors du commun pour retrouver sa fille disparue. Tim Blake, tel est son nom, est vendeur de voitures dans une concession Honda, quelque part dans le Nord-Est des Etats-Unis. Il vit séparé de sa femme, Susanne. Ils ont eu ensemble une fille, Sydney, qui vit ballottée de l’un à l’autre. Les relations entre Sydney et son père ne sont pas toujours faciles. Elle vit momentanément chez lui et est censée avoir décroché un job d’été dans un hôtel de la ville. Si ce n’étaient leurs petites chamailles quotidiennes, nées d’incompréhension à mettre au compte du fossé des générations, une réelle affection les lierait vraiment. Un jour, Sydney ne donne plus de nouvelles. Elle a disparu. Pire, il semble qu’elle n’ait jamais travaillé dans l’hôtel où elle avait déclaré occuper un job. Son père se lance à sa recherche, au détriment de son travail et, surtout, plus grave, en agissant en porte-à-faux avec la police qui le considère avec un regard soupçonneux. Comme l’indique le titre, il faut craindre le pire, surtout que les découvertes que fait Tim se révèlent de plus en plus inquiétantes. Voilà pour le contenu de ce roman qui va à cent à l’heure et dans lequel le suspense rebondit à chaque chapitre. Ce n’est pas de la grande littérature, certes, mais Linwood Barclay sait nous embarquer dans une histoire passionnante, avec des rebondissements qui se succèdent, de chapitre en chapitre, tenant le lecteur en haleine. C’est le genre de bouquin qu’on lâche difficilement pour vaquer aux exigences de la vie quotidienne et qu’on retrouve avec un plaisir intense. Une belle réussite que ce « Crains le pire » dans lequel Linwood Barclay franchit un seuil supplémentaire dans la qualité du suspense. A ne surtout pas manquer !

Crains le pire, de Linwood Barclay, Belfond Noir, Collection Poche « J’ai lu », janvier 2013, 496 pages,

7 euros 90.

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