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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 14:12

Un excellent avis sur la page de "Portrait-robot" du site Amazon. J'espère que d'autres suivront. Merci à ce lecteur ou cette lectrice.108 0756

 

Commentaires client les plus utiles
5.0 étoiles sur 5 un roman noir empreint de folie et d'amour 16 avril 2013
Par Chénia
Faire la route du nord au sud et du sud au nord de la France en compagnie de Jean-Michel Lecocq n'est pas de tout repos... il nous entraine dans des lieux magnifiques pour les parsemer de cadavres ! Les personnages sont taillés au cordeau sans excès et malgré la folie qui rôde du début à la fin du roman, tous sont attachants et ressemblent un peu à un voisin potentiel. A lire sans hésitation d'une seule traite pour profiter de cette ambiance noire.
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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 09:49

Le quotidien régional L'Union vient de publier un article consacré à la sortie de mon nouveau polar "Portrait-robot". Je ne boude pas mon plaisir devant ce torrent d'éloges, en espérant que les lecteurs partageront l'avis de la journaliste.article-de-l-union-relatif-a-portrait-robot-copie-1.jpg

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 08:52

Dans une chronique consacrée à « 24 » qui, comme chacun le sait, est un polar historique dont l’intrigue se situe au XVIe siècle, un journaliste a dit de moi que je marchais sur les traces d’Alexandre Dumas et de Michel Zevaco ( 1 ). Ce jugement m’est allé droit au cœur, non pas tant parce mon ego se trouvait flatté de me voir comparer à ces deux grands de la littérature mais surtout parce qu’il me rangeait dans la catégorie des auteurs de romans populaires. Ces deux grands feuilletonistes sont en effet catalogués comme des auteurs populaires. Ils s’adressaient avant tout à un large public, avant tout friand d’une littérature accessible, distrayante et essentiellement narrative. Ces récits, diffusés au XIXe siècle, sous la forme de feuilletons, dans des livraisons périodiques que le grand public attendait avec impatience, sont devenus des chefs-d’œuvre de la littérature française : Les trois mousquetaires, Le vicomte de Bragelonne, Le comte de Monte-Christo et bien d’autres œuvres du même genre relèvent de cette littérature qu’on taxerait peut-être aujourd’hui d’être de la littérature « de gare ». Dans « Club Dumas », Arturo Pérez-Reverte en parle très bien. Je me flatte d’être rangé dans cette catégorie, aux côtés de ces illustres devanciers. Mon plaisir consiste à raconter des histoires, en me servant d’ingrédients que j’estime fondamentaux, au premier rang desquels le voyage, l’action, l’aventure. Certes, j’aime camper des décors, brosser le portrait de personnages originaux, juste ce qu’il faut pour servir le récit mais sans lui nuire ( 2 ). Je ne me reconnais pas dans les pavés, très fréquents dans la littérature policière actuelle, où descriptions et considérations psychosociologiques prennent le pas sur l’action, alimentent des longueurs, ralentissent la lecture et finissent par rebuter le lecteur. Il y a certainement un lectorat pour ce type de romans mais ce n’est pas le lectorat populaire que je souhaite atteindre et qui correspond à celui auquel s’adressaient Dumas et Zévaco.

(1)    Voir sur ce blog la chronique de radio Massiabelle dans la rubrique « Mes romans ».

(2)    Voir sur ce blog les rubriques « Les lieux », « Les personnages ».  

24

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 15:10
maquette-portrait-robot.jpg
C’est fait. On sait à présent à quoi ressemblera Portrait-robot, du moins dans son habillage extérieur ( Ci-dessus, la maquette que vient de m’adresser mon éditeur ). Pour le reste, de l’action, des meurtres, des criminels, des victimes, des... flics, des rebondissements, des fausses pistes, des personnages troubles et inquiétants, d’autres sympathiques et truculents, un angoissant jeu de piste dans l’univers de la psychiatrie ( De l'hôpital de Bel Air à Charleville aux cliniques psy du Var et des Alpes-Maritimes ), mais aussi de savoureux moments de gastronomie ardennaise ou d’œnologie varoise, de l’humour et du suspense. L’intrigue reste donc à découvrir. Un puzzle, comme le suggère l’illustration de la couverture, réalisée par mon regretté ami Joël Malicet. Alors, préparez-vous à affronter le thriller de 2013 qui vous fera frissonner et oublier le monde extérieur pour ne plus avoir qu’une seule et unique obsession : connaître le dénouement. Premier rendez-vous, à Sedan, à la librairie Lenoir, le vendredi 29 mars, de 16 h à 19 h, et le samedi 30 mars, de 10 h à 12 h. Ensuite, ce sera le salon du livre de La Croix-Valmer, les 3 et 4 mai, puis une séance de signatures à la librairie Lo Païs de Draguignan, le samedi 11 mai, de 10 h à 12 h. Entretemps, une probable séance de dédicace à Sainte-Maxime dont la date reste à fixer. N’hésitez pas à en parler autour de vous et à le faire savoir en partageant cet article.Afficher la suite
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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 08:30

Un très bon commentaire glané sur le web à propos de mon roman "Le Christ jaune" :

 

5.0 étoiles sur 5 QUAND LA TOILE ORCHESTRE LE MEURTRE... 2 mars 2013

 

Par Mosquito TOP 1000 COMMENTATEURS

 

Format:Broché|Achat authentifié par Amazon

 

C'est dans la belle cité tropézienne que Jane et François Lemel tiennent une galerie de peinture. Leurs affaires, tout comme leur couple, s'essoufflent. François Lemel, commissaire d'exposition, est un expert reconnu et respecté pour son génie et sa connaissance en matière d'art. Cet homme, que seules "l'urgence et une forte dose d'adrénaline" stimulent, reçoit la visite d'un parfait inconnu mandaté par un non moins énigmatique intermédiaire. Notre visiteur est porteur d'une offre bien singulière... Il propose à Lemel de récupérer une série de toiles, peu connues et sans valeur, dispersées aux quatre coins d'Europe, moyennant cent mille euros par toile retrouvée. Difficile de résister à cette proposition ô combien alléchante...
C'est donc motivé par l'argent, mais surtout guidé par son intuition, que Lemel accepte cette proposition qu'il prend comme un défi. Lemel joue avec le feu, il le pressent, mais sa curiosité et son audace prennent le dessus et le poussent à se jeter dans une aventure périlleuse, tel un capitaine invincible qui est loin d'imaginer qu'une série de meurtres, étrangement mis en scène, le conduiront aux portes de l'Enfer et de la peur...
Complot, folie meurtrière, vengeance... tout est possible, mais il est trop tard pour faire marche arrière...

C'est avec "24 Thriller" que j'ai découvert Jean-Michel Lecocq. L'auteur nous proposait un magnifique thriller où faits historiques, enquête policière et musique se mêlaient en parfaite harmonie.
Avec "Le Christ Jaune", le lecteur se retrouve en immersion totale dans le monde de la peinture et des arts. Il fallait l'immense talent et l'imagination fertile de l'auteur pour mettre en scène une série de meurtres, tous commis selon un même rituel, et trouver comment les relier à la découverte de toiles dispersées entre Paris et New-York, Vienne ou Manhattan.
Voilà une découverte à la hauteur de mes espérances, l'auteur faisant preuve d'originalité et de brio dans la rédaction de ce roman saisissant. Vous en apprécierez, la richesse de vocabulaire, la recherche méticuleuse du mot juste, le tout dans un français parfait.
A ceci viennent se greffer une parfaite description des lieux qui servent de décor au roman ainsi qu'une riche culture artistique.
Comme toujours, l'écriture y est fluide, l'intrigue passionnante, le suspense maintenu jusque dans les dernières pages... un beau cadeau pour le lecteur de la part d'un auteur talentueux que j'aime à comparer à une Fred Vargas, une Karine Giébel et qui, j'en suis certaine, fera parler de lui très longtemps... Couverture du Christ jaune (3)
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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 13:33

parquatrieme-de-couv.jpg Jean-François SIMON

 Je viens de terminer l’ouvrage de Jean-Michel Lecocq dont je vous parlais il y a quelques jours et j’avoue que j’ai été littéralement passionné par ce thriller qui nous plonge en plein XVIe siècle, sous Charles IX et la Saint-Barthélemy…qui plus est la musique  est au centre de l’intrigue…cela ne pouvait que m’intéresser ! Ecrit de belle façon et avec une belle érudition ( C’est une période que j’aime où l’on voit pointer la Renaissance et les « monstres idéologiques » véhiculés par le Moyen-âge s’envoler ). Ce livre se dévore pour tous ceux qui aiment l’Histoire…C’est captivant et je me suis en même temps cultivé car pris au piège du suspense, j’ai exploré sur mon écran le tympan de l’abbaye de Moissac pour essayer de trouver des indices avant les dernières pages…Un livre à recommander fortement !!!

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:28

Un commentaire trouvé sur une site web consacré à la vente de livres...

 

Que doit-on penser quand on est devant des chefs d’œuvre de la peinture, que peut être qu’il s’agit de copies et même de faux ?
Le Christ jaune va nous entraîner sur les pas d’un directeur d’une galerie d’art à Saint Tropez. Un jour, il est sollicité par un drôle de commanditaire qui va lui demander de rechercher des toiles que son père avait perdues pendant la deuxième guerre mondiale. Certains tableaux avaient été spoliés par les nazis et à la libération une commission avait été mise en place pour récupérer et essayer de restituer les tableaux spoliés.
Nous allons être entraînés à travers le monde à la recherche de ses tableaux, qui de plus, seraient de véritables chefs d’œuvre. Mais à chaque fois, qu’il trouve un tableau, un meurtre est alors perpétré. Mais qui est cette étrange commanditaire, qui se transforme en serial killer ? Est il seul ou sont ils plusieurs ?
D’une écriture fluide, on suit le personnage principal et ses recherches. Nous voyageons en France, à New York, à Vienne et à travers les métiers du milieu des arts : On découvre le métier de galeriste, de conservateur de musée, de restaurateur de tableaux, de critique et de journaliste d’art.
Ce roman aborde aussi un pan de l’histoire de l’art, en particulier, les œuvres qui avaient été spoliées par les nazis puis récupérées à la Libération. C’est étrange car il y a quelques mois, les musées d’Aquitaine ont exposé les tableaux qu’ils avaient dans les réserves et qu’ils avaient récupérés à la Libération et dont on recherche toujours les propriétaires.
Un roman policier plaisant avec des descriptions plaisantes de paysages et d’œuvres d’art, mais il ne faut pas non plus croire que tout peut être faux ou camouflé. Espérons que lorsque nous allons dans les grands musées du monde entier on est devant de vrais tableaux.
Je ne raconterai pas la fin mais une sacrée entourloupe pour sauver l’honneur de chacun.Couverture du Christ jaune (3)

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 09:07

Je viens de tomber sur une reproduction du Portrait de madame Dufy, de Raoul DUFY. Cette vision m’a rappelé un passage du Christ jaune, mon deuxième polar, dans lequel j’évoquais cette toile du grand maître. Dans ce passage, François Lemel, galeriste et commissaire de la rétrospective Dufy, s’adresse au conservateur du musée de l’Annonciade à Saint-Tropez :

- « C’est une pure merveille, s’exclama-t-il, comme s’il découvrait cette toile pour la première fois. Dufy n’a réalisé que peu de portraits et pratiquement aucun représentant un membre de sa famille. Admirez comment cet homme qui a eu autant de maîtresses a su représenter son épouse avec un respect et une sensibilité que vous ne retrouverez que dans très peu d’autres portraits, fussent-ils réalisés par les plus grands. Cette sérénité, ce sourire à peine perceptible, cette posture d’une femme qui semble s’inscrire au-delà de l’instant présent auraient fait pâlir d’envie Léonard et sa Joconde. La table sur laquelle cette femme est accoudée est un autel consacré à l’œuvre de son époux. Admirez la nappe qui est un tableau dans le tableau. Emilienne la possède, l’a inscrite dans son quotidien. Elles ne font qu’une. Le peintre et son œuvre lui appartiennent pour toujours. Et ce fond bleu qui la place dans une sorte d’infini. Même Le portrait de madame Cézanne qui se trouve au musée de l’Orangerie n’a pas la même fulgurance. En exposant cette toile, votre musée va connaître une de ses plus belles heures de gloire. »

Extrait de Le Christ jaune, de JM. Lecocq, Ed. L’Harmattan, octobre 2011, page 19. SCAN0080.JPG

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 14:41

Trois commentaires postés sur la page de 24 sur le site AMAZON :

Trois lecteurs ont posté des commentaires élogieux relatifs à 24, mon dernier thriller, sur Amazon. Dans le premier, la référence à Vargas peut paraître excessive mais je l'accepte quand-même. C'est un soutien précieux pour un auteur. Ces commentaires s'ajoutent aux nombreux témoignages oraux que j'ai reçus depuis sa sortie, tous aussi enthousiastes. Ce retour des lecteurs est indéniablement ce qui me motive le plus pour poursuivre mon travail d'écriture. Il y a aussi les lecteurs fidélisés qui reviennent me voir dans les salons pour acheter le "petit dernier". A tous, un grand merci.

 

3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile

5.0 étoiles sur 5

24DANS LA LIGNEE DE FRED VARGAS... JEAN-MICHEL LECOCQ, 3 décembre 2012

Par

Mosquito "isa" (france) - Voir tous mes commentaires
(TOP 500 COMMENTATEURS)

Achat authentifié par Amazon(De quoi s'agit-il ?)

Ce commentaire fait référence à cette édition : 24 Thriller (Broché)

C'est de nuit et dans le froid que Jacques Chélande, musicien de 70 ans, parcourt le long trajet qui devait le conduire à l'église des Cordeliers, dans ce Paris du XVIe siècle. Nous sommes le 24 février 1572 et, vous l'aurez deviné, le vieil homme n'honorera jamais ce rendez-vous... Son assassinat étrange et inexpliqué fait suite à une série de meurtres, tous commis un 24 du mois, dans différentes églises de Paris.
Mais quel est donc le point commun entre toutes ces victimes, si ce n'est un étrange signe gravé dans la paume de la main droite ?
La guerre civile menace et la situation est suffisamment grave pour que la reine Catherine de Médicis, prie son filleul Vincenzo de quitter Florence pour la rejoindre à Paris : une bien délicate mission attend le jeune homme...

Fidèle à l'Histoire, jean-Michel Lecocq plonge immédiatement le lecteur dans un cadre et une atmosphère dignes de l'époque. Il n'est donc pas surprenant de croiser, au cours de cette lecture, un Ronsard, un Agrippa d'Aubigné ou un Ambroise Paré. Si l'auteur fait revivre ces personnages célèbres et dépeint les mœurs, la vie et les mentalités de l'époque, l'enquête est exploitée à la manière de nos auteurs contemporains : riche idée donc de faire "cohabiter" 2 époques que plusieurs siècles séparent.

Une écriture très agréable et fluide, un respect des expressions et mots utilisés au XVIe siècle, le tout dans un français parfait.
Une habileté à conduire l'intrigue, un rebondissement à 6 pages de la fin et un dénouement qui vient à point.
Une lecture que je recommande aux amateurs de polars historiques et aux amateurs de polars tout court.

A noter : après une longue et minutieuse enquête, c'est un "détail" qui permettra de faire la lumière sur cette recherche qui a donné bien du fil à retordre... un savoureux détail... mais je n'en dis pas plus.

  Petit reproche à l'éditeur qui a laissé passer des fautes d'orthographe alors que l'auteur a une maîtrise parfaite de la langue.

 

2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile

5.0 étoiles sur 5 On ne s'y croit pas : on y est !, 4 août 2012

Par

TF "TF" (France) - Voir tous mes commentaires

Ce commentaire fait référence à cette édition : 24 Thriller (Broché)

24'
Quel curieux titre ! Alors, les curieux ' -dont je suis- ' foncent à la première page de ce thriller' et le dévoreront d'une traite. Car tout, dans cet opus, tient le lecteur en haleine : la précision historique, l''efficacité du style sont telles qu''il vous semble que Catherine de Médicis est une de vos cousines et qu''elle vient de vous inviter à dîner ! Ecriture magistrale mais jamais aveuglante : l''auteur, extrêmement discret mais bien présent, est au service du lecteur, dosant avec une finesse rare action, description, intrigue, pour arriver à un tel équilibre que l''on ne se croit pas à la veille de la Saint-Barthélémy : on y est !
L''argument policier est, lui aussi, des plus solides, l''accroissement du mystère et le dénouement sont remarquablement dans la tradition du thriller. Avec, en filigrane, une invitation discrète à méditer sur les grandeurs et les bassesses humaines. Intemporelles, cette fois.

4.0 étoiles sur 5 belle découverte !!!, 12 décembre 2012

Par

Riehl "domi" - Voir tous mes commentaires
(VRAI NOM)

Ce commentaire fait référence à cette édition : 24 Thriller (Broché)

Découvert un peu par hasard en lisant des commentaires de lecteurs,j'ai dévoré ce thriller historique d'une seule traite avec un grand plaisir.
Menée tambour battant ,cette enquête historico-policière sait nous égarer sur quelques fausses pistes ...Je n'en dis pas plus...
Simple , précis ,efficace...
Tant mieux ,on découvre encore des perles rares et inconnues (pour l'instant)qui nous permettent de nous évader.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 09:17

J’étais trop accaparé par la relecture et la refonte de mes derniers manuscrits pour songer à ma prochaine production. Cependant, après des semaines de jachère, mon imagination s’est remise au travail. L’idée de ce qui devrait être mon prochain polar a surgi. Quand je dis « a surgi », j’emploie une expression qui n’est sans doute pas appropriée car ce fut un phénomène d’émergence lent, résultat d’un processus de maturation long et patient. Je crois que tout vient de ma dernière lecture, « dans les bois éternels », un polar dans lequel Fred Vargas livre au lecteur un fatras de faits disparates, sans rapport apparent entre eux, entre lesquels elle imagine pourtant un fil supposé les relier. Toute l’intrigue est construite sur la recherche de ce fil hypothétique, un lien qu’elle reconstitue bout à bout pour, au final, recomposer la trame tout-à-fait cohérente d’une histoire parfaitement cadrée comme elle seule en a le secret. Il n’est pas question un seul instant de parodier Fred Vargas. Le voudrais-je que je n’y parviendrais pas. Mais, l’idée qu’une enquête puisse partir d'une série de faits épars, anecdotiques, entretenant entre eux une relation cachée, au départ improbable mais progressivement plausible, m’a séduit. Mais comment vous vient l’idée d’un roman ? De quoi se nourrit-elle ?

Tout a commencé un soir où, ne trouvant pas le sommeil, je me suis réfugié dans le salon qui jouxte le hall d’accueil de l’hôtel Ibis de Narbonne. Il était tard. Tout en lisant, j’observais le ballet des employés qui s’activaient à remettre en ordre la réception et la réceptionniste qui passait le relais au veilleur de nuit. Tout ce petit monde évoquait sans aucune discrétion un tas de choses de la vie de l’hôtel et me livrait l’envers du décor. De leurs échanges me sont venues des idées. Le lendemain, un couple visiblement préoccupé se tenait devant l’entrée de l’hôtel, lui tirant nerveusement sur sa cigarette, elle cherchant à joindre un correspondant sur son portable. Au fil de mes va-et-vient entre la chambre et la voiture, je suis passé plusieurs fois devant eux, et, sans que je montre indiscret, ils m’ont donné à deviner, par bribes, la nature de leur problème. J’ai mis ces informations en mémoire. J’y ai créé l’amorce d’une banque de données propres à nourrir le contenu de mon roman. Elles ont sommeillé durant plusieurs jours, comme des accords attendant la partition susceptible de les mettre en musique. L’idée d’un polar qui aurait pour cadre un hôtel faisait son chemin lorsqu’un matin, sans comprendre d’où elle venait, une nouvelle idée est apparue, décisive, déterminante : ce polar aurait pour cadre Sedan, la ville que je connais le mieux. Son histoire – qui avait déjà nourri mon premier roman – y jouerait un rôle primordial. Il me restait à trouver le personnage central de ce polar. La réponse fut spontanément Payardelle, mon personnage récurrent que j’ai déjà mis en scène dans deux manuscrits encore inédits. Pourtant, j’hésite encore. Je pourrais profiter de cette occasion pour créer un second personnage récurrent avec Tragos, mon flic de Portait-robot. Il est déjà venu dans les Ardennes et cela pourrait donner prétexte à des retrouvailles, notamment avec Delmas  le vieux gendarme qui coule des jours paisibles au bord de la Semois. D’un autre côté, j’aimerais réserver le personnage de Tragos pour des polars méditerranéens. Spécialiser en quelque sorte les deux flics, si différents. Je n’ai encore rien décidé. En attendant, il me faut un flic en villégiature à Sedan pour quelques jours. A partir de là, les idées manquantes ont jailli : l’objet de sa venue dans cette ville, l’hôtel où il résiderait durant son séjour, l’actualité de la ville pendant sa visite et toutes ses possibilités d’interférence dans une enquête policière. Je ne peux en dire plus sous peine de déflorer le contenu du roman. Deux choses restent encore à construire et pas des moindres : la fable et le sujet. La fable, c’est-à-dire l’intrigue dans ce qu’elle a de linéaire et de chronologique et le sujet, c’est-à-dire l’ordre dans lequel les éléments de la fable ou de l’intrigue seront introduits au fil du récit. Alors, je laisse décanter cette mixture le temps qu’il faudra et l’architecture de mon polar finira bien par émerger de ce magma, à l’occasion d’une nouvelle idée lumineuse. Alors, comme j’ai l’habitude de le faire, je prendrai un stylo, je griffonnerai les éléments constitutifs de la fable sur quelques feuilles A4 que j’agencerai ensuite en fonction des exigences du sujet. Je suis déjà tout entier dans ce polar qui accapare mon esprit. Ce sera mon septième roman. En attendant que se fasse ce travail de décantation et que vienne le moment magique de l’écriture, je me consacre à l’ingrate relecture de mes précédents manuscrits dont le premier devrait être entre les mains de ma directrice de collection dès qu’elle aura repris le travail.

Dans la vignette, le château de Sedan dans lequel se trouve situé l'hôtel qui sera le cadre principal du polar.                                                                                                                                                                  

chateau-de-jour.JPG

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